Création : langage plastique corporelle, costumes, masques, accessoires








Langage Plastique corporelle

En tant que concepte , ce langage c'est le resultat d'une recherche de l'interation entre la danse et la scénographie viviente.
Mes connaisence d'artise danseuse et plasticienne, m'on peris developper ce concepte.
Je pars de l’idée que l’illusion est une source qui alimente notre réalité quotidienne. Elle est la construction mentale d’une image qui dépasse les limites de la perception habituelle.
Ce concept de l’illusion a pris forme par le jeu de l’image qui s’intercale entre un personnage et l’ambiguïté de sa réalité vécue ou imaginaire.
Au delà de la mise en scène et des effets optiques qui sont développés, dans cette perception d’un entre-deux, le spectateur est invité à mettre en réflexion ses propres perceptions de la réalité.
Est ce que le personnage principal imagine cette scène ou est entrain de la vivre réellement ?
Quelle est la limite entre illusion et réalité ?
Est-ce qu’on peut accorder la vérité à une seule réalité et désaccorder la vérité aux autres réalités ? Ma réalité est-elle la vraie ou celle d’autrui?
Est-ce qu’il existe une réalité vraie et une fausse réalité ?
L’illusion est la porte ouverte entre deux mondes. Je me suis intéressée à la limite entre eux et à ré-créer cette ambiguïté par une scénographie onirique animée et virtuelle qui interagit avec l’héroïne comme un partenaire à part entière.
Dans un univers poétique, je combine le jeu scénique et les nouvelles technologies aux méthodes traditionnelles. je défie notre époque dominée par l’esthétique des effets numériques pour mettre en place une esthétique entre dessins et peintures, avec des personnages et une scénographie qui s’approche de celle du début du cinéma. Le spectateur se retrouve alors plongé dans un univers oscillant entre le virtuel et le réel.


Video danse, sculptures et photos









CORPS : FRAGMENT ET TOTALITÉ
Extrait de la thèse en arts plastiques présenté a l’université de Cordoba ,Argentine. Présente par Iri Robledo dans sa quête d’un langage plastico-corporelle,
Pourquoi le corps ?
Le corps est l’entité qui nous présente et nous re-présente. Il garde dans sa forme tous les reflets de son histoire.
En lui se trouve inscrit le cheminement de chaque individu, les traces du temps, sa culture, sa vie, ses formes.
Le corps est notre essence dans la mesure où il garde en lui son mystère, interdit, inconnu, secret.
Ses secrets, qui restent en lui enfermés, nous parlent du plus profond de nous-mêmes.
En considérant le corps comme un vaste champs de significations possibles, comme le lieu de différentes approches pour le comprendre et le définir, je me propose d’orienter ce travail d’après la définition suivante :
D’un point de vue psychologique : « le corps reste difficile à définir en ce qu’il participe à une évidente illusion ; notre tradition occidentale sépare l’âme du corps, le spirituel du matériel.
Le corps, en tant qu’organisme, est l’objet d’étude de l’anatomie et de la physiologie. Dans la terminologie grecque « soma » renvoie au cadavre, de la même manière la médecine clinique conduit la psychologie à se réapproprier le corps en le séparant en deux fonctions : création de signification et figuration de l’individu (…). Le corps est l’instrument des conduites et le support de l’identité. » (2) ,
Le concept du corps développé dans cette définition m’intéresse dans sa double dimension : d’un côté l’accent mis sur sa forme extérieure, à savoir un corps-masse. Il s’agit alors de limiter l’observation du corps à une approche externe, le comprenant comme un objet d’étude de la mécanique de la forme et de l’anatomie. Et d’un autre côté, la considération de cette autre signification du corps qui met en avant la représentation imaginaire que chaque individu a de son propre corps (…)